vendredi 2 septembre 2016

Dossier incendies forêts 2016,cause secheresses dans le monde

グロバルな気候 全球气候 глобального климата
Réchauffement  Climat  du  Monde  et  conséquences sur la planete Terre
Copenhague2009, Cancun 2010 ,Afrique-Durban 2011,Qatar 2012,Rio+20  2012,Paris 2015..
Climat Mondial sur Terre   World Climate Change   Clima globale  Climate 
Clima Global   Global do Clima   वैश्विक जलवायु    küresel  İklim   المناخ العالمي
SPECIAL CONFERENCE  SUR  CLIMAT ..ETE..CHAUD..l 2016
Dama Driss ,Master en technologie
METEO MONDIALE-WORLD WEATHER-LINKS
Actualité  COP22 MARRAKECH 2016...,Voir: www.cop22.ma/fr/news
Actualité  COP22 MARRAKECH 2016...,Voir: www.bladi.net/cop-22.html
Conférence de Marrakech:https://fr.wikipedia.org/wiki/Conférence_de_Marrakech
CONFERENCE MONDIALE,PARIS 2015 , APRE-COP21 

MONDE.CHINA.3Sept.2016.SIGNATURES-HISTORIQUES

L'accord sur le climat ratifié par la Chine et les États-Unis

Climat : engagements historiques

Franceinfo-3sept,2016
La Chine et les États-Unis ont enfin ratifié l'accord sur le climat, huit mois après la Cop 21. Comme le.prévoit l'accord de Paris signé en décembre,2015,article1,article2,article3-suite,click-ici
C'est un geste sans précédent dans l'histoire de la planète : le président chinois et son homologue américain, main dans la main pour lutter contre la pollution. Barack Obama et Xi Jinping ont ratifié ce 3 septembre l'accord de Paris sur le changement climatique conclu au terme de la Cop21 en décembre dernier. En arrivant aujourd'hui à Hangzhou (Chine), où se tient le G20, Obama a expliqué que c'était "la seule et meilleure solution que nous ayons pour gérer un problème qui risquerait de transformer notre planète".

40% de la pollution mondiale

La signature de la Chine, plus gross pollueur du globe, est majeure. Elle s'engage à contenir le réchauffement climatique en-dessous du seuil critique de 2°C, comme souhaité à Paris il y a huit mois. À eux deux, Chine et États-Unis représentent 40% de la pollution mondiale, avec dix milliards de tonnes de CO² émises par la première, et 5,2 milliards pour les seconds.
Pour entrer en vigueur, le traité de Paris doit être ratifié par 55 pays. 
Pour l'instant, seuls la moitié l'ont déjà fait.

Source2 : Climat: Chine et Etats-Unis ratifient l'accord de Paris

L'Express-
Hangzhou (Chine) - La Chine et les Etats-Unis, les deux principaux pollueurs de la planète, ont ratifié samedi 3sept2016,l'accord mondial sur le climat PARIS2015...article-complet-click
26 pays ont ratifié l'accord de Paris sur le climat, plus que 154 (mais 29 feront l'affaire)
Jusqu'à présent, seuls 24 pays étaient allés au bout du processus, selon le site des Nations unies: surtout des petits États insulaires, les plus exposés mais ne représentant que 1,08% des émissions. D'après l'ONU, la Chine totalise 20% des émissions de gaz à effet de serre, et les États-Unis 18%... le total des émissions de gaz à effet de serre prises en compte par l'accord dépasse donc les 39%.Article-complet
Rapels-Sur-Cop21-de-Paris2015
COP21 ,les versions du texte de l'accord  climat mondial 2015 traduit dans plusieurs langues (français -lien en .pdf-, chinois, espagnol, arabe et russe) ont été mises en ligne.
En Francais:  http://unfccc.int/resource/docs/2015/cop21/fre/l09f.pdf%20
En autres langues:   http://unfccc.int/documentation/documents/advanced_search/items/6911.php?priref=600008829
FAIBLESSES ET POINTS NEGATIFS ACCORD DE PARIS 2015
COP21 ET CLIMAT DU FUTUR 2020-2050
Synthese courte aprés-Cop21 de Paris sur Climat mondial
 l’accord de Paris « certainement pas un traité ». « Il n’a pas d’objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre juridiquement contraignants, comme cela avait été le cas à Kyoto.
voir aussi document-accord complet (fr) click-ici 
Le 15/12/2015 - Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences
COP 21 : un accord non contraignant... mais un accord tout de même
la promesse de limiter l'élévation des températures à seulement 2 °C ne pourra pas être tenue et l’accord n’est pas vraiment contraignant.
L’objectif est de limiter à seulement + 2 °C mais ce sera + 3 °C
Suite ici  article complet  

Compil infos par: Driss dama   , Casablanca
52,5°C au Koweït,juillet,2016..et Record de 51°au..Rajastan-Inde,enJuin-juillet
Le mois de juillet 2016 a été le mois le plus chaud de l'histoire moderne. Un record depuis le début des relevés de températures il y a 137 ans, ...
Évolution des températures depuis 1880, date du début des mesures.
réf.NOAA, scientifiques de l'Agence océanique et atmosphérique américaine, une agence gouvernementale,
réf.Sciences et Avenir‎
Juillet 2016 a été le mois le plus chaud de l'histoire moderne, établissant un record depuis le début des relevés de températures a annoncé la l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).
ARTICLE ?SUITE ,CLICK-ICI

Dossier incendies forets 2016,cause secheresses dans le monde
Chaque année,de nombreux pays ont leur lots de malheurs,avec des incendies ravageurs et destructeurs,qui déciment des milliers d'hectares et réduisent encore et encore le nombre des rares animaux survivants en ces forets et bois restants aprés les 3 derniers siecles d'urbanisation galopante.
Parmis ces contrée victimes habituelles des dérapages du climat mondial et secheresses dans le monde:Portugal,Espagne ,Maroc ,France ,usa ,etc
A noter que la deforestation volontaire des forets vertes en,indonesie ou bresil(1millions d'hectares chacun),Malaisie,Argentine,Usa,Canada,Afrique..,ont acceleré la perte des Grands espaces forestiers du monde.
le secretaire de l'onu Robert Glasser ,met en garde les pays contre les Effets Changements Climatiques,et les incendies de forets.
Chiffres 2016-fin Aout 2016:
Portugal:+190.000 hectares,et,selon les autorités nationales de protection civile,  40 000 hectares ont brûlé depuis le début du mois d’août, cinq fois plus que durant tout le mois de juillet2016..auTotal, 95 000 hectares sont partis en fumée entre le 1er et le 15 août, selon l’Office national des forêts. Soit quasiment l'équivalent de ce qui a brûlé depuis janvier de cette année.
La journée du 8 août 2016 restera dans les mémoires comme celle du pire scénario, avec 75 000 ha disparus en 24 heures,
A l'ile Madere,les degats furent importants,cet été 2016.et3morts,enAout
des températures supérieures à 38 degrés, ce qui ne s'est pas produit depuis 1976, un taux d'humidité de 10% et des rafales de vent de 90 km/h
Maroc:Incendies de forêts au Maroc : Près de 1 739 hectares ravagés ...,3000 par année.
AfinAout,Incendies de forêts au Maroc : Près de 1 739 hectares ravagés par le feu... de 1 739 hectares de forêts depuis le début de l'année 2016
Le Maroc perd chaque année 3.000 hectares de forêts qui partent en fumée depuis 1960, avec un moyenne de 290 incendies par an, indiquait au HuffPost Maroc Fouad El Assali, le président du Centre national de gestion des risques climatiques et forestiers.
Usa:des milliers d'hectares chaque année ,surtout a l'ouest et au sud-ouest(californie).
Foret Est Los Angeles:12000 hectares(16Aout),dont,4700hectares,fin Aout
Yellostone:400hectares,7aout.
Nords-Californie:recement,500Ha
virginie-washington:importants Feu de Forets,21aout
France:des-centaines-d’h’ectares,stats-incomplets
Espagne:1.000 hectares en quatre jours en Galice,avant13aout,5000ha au total
5700 hectares,au Nord pays,début Aout.
aux iles Canaries,Les flammes ont fait rage , 2.500 personnes évacuées incendies de forêt ... L'incendie, qui a démarré mercredi, a déjà coûté la vie à un garde forestier et ravagé 3.500 hectares..
Indonesie:3000 hectares,a Sumatra
Afrique Nord.Effets Changements Climatiques
Agonie du oued souss..chaque été ,mort et renaissance au fil du temps
l'oued connu depuis des millénaires ,qui etait toujours plein et dynamique ,descendant des hauts montagnes de Toubkal ,puis ,deversant sur la cote ouest Atlantique prés d'Agadir.
Ily a encore 20 a 30ans,la riviere etait bien vivante ,et les gens traversaient d'un bord a un autre avec des barques,aujourdhuis,on peut traverser les pieds au sec!
de nos jours ,quelques rares filets d'eaux descendent parfois du haut des montagnes vers la zone de Aoulouz-Taroudant,et rarement jusqu'a la mer atlantique..
Les Changements Climatiques et le sur-pompage d'eaux et certains barrages d'eaux ,sont montrés du doigt.
observatoire des catastrophes naturelles dans le monde

2016.Des incendies ravagent plusieurs forêts au Maroc
Le changement climatique est l’un des facteurs d'accroissement des feux de forêt soutient l’ONU
La multiplication des feux de forêt à travers le monde ne surprend pas l’Organisation des Nations unies (ONU) qui y voit l’un des signes de la dérèglementation du climat.
Les Nations unies estiment, en effet, que le changement climatique est l'un des facteurs d'accroissement des feux de forêt dans de nombreux pays. Des incendies que l’on a pu observer ces derniers jours en Californie, au Portugal, en Espagne et en France.

Incendies-Zone-Iberique.
L'Espagne qui fait face à une période de canicule et de sécheresse doit également faire face à de nombreux feux de forêt.
Espagne,5000ha,partis en fumée,en Galicie.Près de 200 incendies dans la région.


Afrique-Nord.Maroc.
Le Maroc perd chaque année 3.000 hectares de forêts qui partent en fumée depuis 1960, avec un moyenne de 290 incendies par an, indiquait au HuffPost Maroc Fouad El Assali, le président du Centre national de gestion des risques climatiques et forestiers.suite,article

Maroc: Un feu de forêt se déclare à Bab Taza
réf.HuffPost Maroc avec MAP,29/08/2016
FORÊTS - Un incendie s’est déclaré dimanche après-midi dans une zone forestière à Bab Taza, dans la province de Chefchaouen, a indiqué la délégation régionale du Haut-commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD) de Tanger-Tétouan-Al Hoceima.
Des éléments de la protection civile, des forces auxiliaires et de la délégation régionale du HCEFLCD, ainsi que des volontaires, ont été mobilisés pour venir à bout de cet incendie. Des moyens techniques terrestres ont également été utilisés.
Selon la MAP, les efforts se poursuivent pour maîtriser l’incendie qui a ravagé plusieurs massifs forestiers, composés essentiellement de chêne-liège, selon la même source.
Le Maroc perd chaque année 3.000 hectares de forêts qui partent en fumée depuis 1960, avec un moyenne de 290 incendies par an, indiquait au HuffPost Maroc Fouad El Assali, le président du Centre national de gestion des risques climatiques et forestiers.

Températures plus élevées, faible
pluviométrie: Le Maroc impacté
L’augmentation de la température moyenne est estimée entre 1,1° et 1,6° en 2030, 2,3 à 2,9° en 2050 et 3,2 à 4,1° en 2080.
Pour la baisse des précipitations, celleci est estimée à 14% en 2030,de 13 à 30% en 2050 et 21à 36% en 2080.
Le Maroc est entré dans une période de réchauffement climatique, comme toute la Méditerranée d’ailleurs. Ce réchauffement affecte la production agricole fruitière et maraîchère, les réserves d’eau, l’irrigation, la pluviométrie.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) évoque le cas du Maroc et les scénarios de réchauffement climatique qui peuvent l’affecter, dans son rapport 2014.
Dans ce rapport, les experts du GIEC qui travaillent sous l’égide des Nations Unies, identifient des vulnérabilités dans six secteurs différents:
les ressources en eau,
la sécurité alimentaire,
la gestion de la biodiversité et des ressources naturelles,
la santé,
les mouvements de population
et l’infrastructure et la désertification.
Dans un document de 2016, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), assène de son côté d’autres chiffres sur
le Maroc.
L’augmentation de la température moyenne est estimée entre 1,1° et 1,6° en 2030, 2,3 à 2,9° en 2050 et 3,2 à 4,1° en 2080.
Pour la baisse des précipitations, celleci est estimée à 14% en 2030,de 13 à 30% en 2050 et 21à 36% en 2080.
La FAO conclut en rappelant qu’«avec 83% (7,2 millions d’hectares) desterres agricoles qui ne sont pas irriguées, les rendements des principales cultures subissent des variations très importantes en raison de la forte variabilité des précipitations et une fréquence élevée des sécheresses».
L’agriculture marocaine fournit 13 à 23 % du PIB selon les années et … la pluviométrie.
suite,article-lien,

Maroc: Le secteur agricole souffre du changement climatique
Sophia Maazouz  30/08/2016     Actu Maroc, Actu-article
Au Maroc, le secteur agricole est fortement affecté par les changements climatiques.
Le Maroc connaît cette année une période de réchauffement climatique. Ce réchauffement affecte la production agricole du pays, telles que: les productions fruitières et maraîchères, les réserves d’eau, l’irrigation et/ou la pluviométrie.
Près de 83% (soit 7,2 millions d’hectares) des terres agricoles ne sont pas irriguées. Selon nos confrères de Medias24.com, les rendements des principales cultures subissent des variations très importantes en raison de la forte variabilité des précipitations et une fréquence élevée des sécheresses. Il semblerait aussi que l’agriculture marocaine fournisse 13 à 23% du PIB selon les années et selon la pluviométrie. Le pommier fait partie des productions agricoles qui souffrent le plus des changements climatiques que traverse actuellement le Maroc.

Au Maroc, le réchauffement climatique se ressent jusque dans nos assiettes: Avec des fruits de saison pas assez murs, plus petits, d’une texture spongieuse, etc … . Les raisons: La baisse du temps de repos végétatif qui est indispensable pour obtenir une bonne récolte. Une réelle préoccupation s’installe au sein du pays. En août, il y a eu une baisse de la qualité et de la quantité de la production.
Afin de lutter contre la sécheresse, des actions-pilotes sont menées. Au Maroc, l’agriculture consomme près de 90% des ressources en eau, contre 10% pour les villes. Les cultures de blé et de maïs risquent de voir leurs rendements affectés. Il y a un risque d’apparition de parasites et de variétés végétales. En plus des cultures céréalières, la production animale est également affectée.
Toujours selon nos confrères de Médias24.com, Au Maroc, le stress hydrique est amené à s’accentuer avec l’augmentation des températures, la baisse de la pluviométrie et la croissance des besoins de la population. Ceci risque d’engendrer une compétition plus vive afin d’accéder aux ressources en eau et à une surexploitation des ressources souterraines. La montée des eaux peut aussi provoquer l’inondation de certains périmètres agricoles.
ref2.article2

MONDE.
METEO MONDIALE-WORLD WEATHER-LINKS

réf.Portail Humanitaire-24 août 2016,Par Yohan Demeure
Plus de 50 millions de personnes ont été impactées par la sécheresse en 2015. Et pourtant, ce sont les séismes et les inondations qui font le plus de morts, comme l’explique une infographie qui reprend l’ensemble des différentes catastrophes naturelles.
 L’infographie en question a été élaborée par Florencia Abd, une infographiste argentine travaillant pour le quotidien local La Nación depuis 2006. Chaque samedi, ce journal publie une actualité en infographie et le 21 mai 2016, il s’agissait d’évoquer les chiffres liés aux catastrophes naturelles pour l’année 2015. Ces types de catastrophes sont classées par nombre d’événements ayant eu lieu durant l’année, indépendamment du nombre de personnes impactées ou du nombre de décès.
 L’an dernier, le phénomène climatique El Niño a pris de l’ampleur et a provoqué de sévères sécheresses en Asie et en Afrique. L’Afrique australe fut la zone la plus fortement touchée puisque 40 millions de personnes en milieu rural et 9 millions en milieu urbain ont été impactées, dans des pays comme l’Afrique du Sud, le Mozambique, le Zimbabwe, la Zambie, le Malawi ou encore le Swaziland. La sécheresse est le phénomène touchant le plus de personnes (manque d’eau, perte des récoltes), bien que peu meurtrier (35 morts).
 Des inondations importantes ont également eu lieu en Amérique du Sud à cause d’El Niño, impactant environ 27 millions de personnes. En décembre 2015, des centaines de milliers de personnes ont été déplacées dans des pays comme le Brésil, l’Argentine, le Paraguay et l’Uruguay. Les crues du fleuve Uruguay ont d’ailleurs causé la pire inondation depuis un demi-siècle. Environ 3300 personnes sont mortes à la suite d’inondations dans le monde l’an dernier.
 Les tempêtes ont quant à elles touché plus de 10 millions de personnes en 2015, pour environ un millier de morts. On se souvient de la tempête frappant le Chili au mois de mars ainsi qu’Erika, balayant les Antilles en août. Les températures extrêmes auront touché près d’1,3 million de personnes, mais le nombre de morts est important (7346). En août 2015, une petite localité d’Iran avait frôlé le record mondial de la température ressentie la plus élevée, elle était de 74°C.
 Les avalanches sont également un type de catastrophe assez important. En 2015, plus de 50.000 personnes ont été touchées pour plus de 130 morts. Les éruptions volcaniques et les feux de forêt auront respectivement touché près d’un million et 500.000 personnes (66 morts).
 Au niveau du nombre de catastrophes tous types confondus, l’Asie arrive en tête avec 152 événements, loin devant l’Amérique (93) et l’Afrique (56).
 MONDE.
2015, pire année pour le climat
réf.site,PopulationData.net ,10 août 2016
Températures record, recul des glaces aux pôles, montée des eaux, sécheresses et inondations, voilà ce que 2015 nous a réservé un peu ...
Le niveau des eaux est de 70 mm plus élevé qu’en 1993, ce qui est un record. Chaque année, 3,3 mm d’eau s’ajoutent sur toute la planète.
2015 a été la pire année pour le climat dans l’histoire humaine. Un rapport intitulé « État du climat » et publié par l’Administration nationale océanique et atmosphérique des États-Unis (NOAA), auquel ont participé 450 scientifiques, dresse un portrait particulièrement sombre de la situation climatique de notre planète.
Températures record, recul des glaces aux pôles, montée des eaux, sécheresses et inondations, voilà ce que 2015 nous a réservé un peu partout sur la planète.
Année après année, nous enregistrons des records de chaleur. Le phénomène météorologique El Niño a été particulièrement puissant l’année dernière, et a créé des catastrophes climatiques comme des inondations et des sécheresses. Ces dernières ont favorisé de nombreux feux de forêts, notamment aux États-Unis, dans le sud-ouest du pays.
De son côté l’Arctique a vu sa couverture de glaces disparaître encore plus en été, jusqu’à atteindre une surface minimale record. Le Groenland voit également sa calotte glaciaire fondre à vue d’oeil. Des lacs se forment en surface, et de véritables fleuves se créent et vont déverser dans l’océan des masses d’eaux douces impressionnantes. Au point d’entamer la puissance du Gulf stream, qui parcourt l’océan Atlantique et réchauffe les côtes de l’Europe jusqu’au nord de la Norvège. Cette eau déversée participe à la montée des eaux. Le niveau des eaux est de 70 mm plus élevé qu’en 1993, ce qui est un record. Chaque année, 3,3 mm d’eau s’ajoutent sur toute la planète.
Les concentrations de gaz à effet de serre (GES) ont connu un pic inédit jusqu’ici. Les concentrations de trois des principaux gaz à effet de serre, dioxyde de carbone (CO2), méthane et protoxyde d’azote, ont atteint de nouveaux sommets en 2015. Sur l’ensemble de la planète, le CO2 a frôlé la barre symbolique des 400 parties par million (ppm), atteignant 399,4 ppm en 2015, soit une hausse de 2,2 ppm par rapport à 2014.
Les sécheresses sévères ont affecté 14 % de la superficie du globe, contre 8 % en 2014. De l’autre côté, nous avons observé plus d’inondations catastrophiques, dues à des pluies très abondantes.
Les six premiers mois de 2016 ont été les plus chauds jamais enregistrés. Le phénomène s’amplifie donc, et n’est pas près de s’inverser. Les discussions des États sur la protection de l’environnement et la lutte contre les changements climatiques, orchestrées lors de la COP 21 à Paris, restent pour la plupart lettres mortes. Les dirigeants du monde, politiques comme économiques, n’ont toujours pas pris la mesure, pas pris conscience des risques qu’ils font peser sur le futur de l’humanité tout entière.
 PopulationData.net
 PLANETE.
Les principaux spots de départs des migrations environnementales,
Au départ, c'est une grande sécheresse qui provoque des vents de poussière dans le centre des Etats-Unis, ruinant ainsi toutes les récoltes et ...
Les principaux spots de départs des migrations environnementales, esquisse originale de Philippe Rekacewicz. Photo Visionscarto.net. Atlas des migrations environnementales 
Les migrations et l’exil sont des aventures humaines complexes et difficiles. Dans un atlas lumineux, le chercheur à Sciences-Po raconte ces odyssées en carte. Et dénonce la distinction entre migrants économiques et réfugiés politiques.

  François Gemenne : «Le motif environnemental des migrations n’est pas pris en compte»
Il y a un an, on parlait en Europe de «crise migratoire», les arrivées de migrants avaient augmenté de 85 % par rapport à 2014. Après les naufrages de l’été en Méditerranée, la photo d’Aylan secouait enfin les consciences : appel du Pape, prise de position courageuse de la chancelière allemande, Angela Merkel, sommet européen… Pour le politiste François Gemenne, le problème est surtout mal posé : l’Europe «n’accueille» qu’une infime partie des réfugiés et surtout les débats sont en décalage avec la réalité, les responsables politiques européens sont surtout préoccupés par le tri entre migrants économiques et réfugiés politiques.
Avec Dina Ionesco et Daria Mokhnacheva de l’Organisation internationale pour les migrations, il a publié avant l’été un formidable Atlas des migrations environnementales (Sciences-Po Les Presses), dans lequel ils expliquent combien les migrations sont toujours multifactorielles et surtout bien trop complexes pour être rangées dans des catégories artificielles : les réfugiés sont aussi des migrants (et vice-versa), aucun départ n’est foncièrement volontaire ou forcé. Dégradations environnementales et conflits s’imbriquent souvent.
On estime à 26 millions le nombre de migrants environnementaux. Comment définir la «migration environnementale» ?
Cette notion recoupe un spectre de situations extrêmement large. Cela peut désigner aussi bien des migrations provoquées par une catastrophe naturelle, géologique comme un tremblement de terre, ou hydroclimatique comme les typhons, les sécheresses. Mais à l’opposé du spectre, le terme désigne aussi certaines migrations de confort, comme le tourisme ou une retraite prise au soleil. Ces dernières peuvent avoir des conséquences très diverses. Economiques, bien sûr, mais aussi politiques.
En Floride par exemple, les retraités venus du nord sont nombreux, ce qui en a fait l’Etat américain le plus âgé. Ce changement démographique a eu un impact politique considérable : si la Floride n’avait pas été aussi âgée, on peut imaginer qu’elle aurait voté pour Al Gore à l’élection présidentielle américaine de 2000, et la face du monde en aurait été changée.
réf.Libération-29 août 2016,Catherine Calvet
suite,article,
Atlas des migrations environnementales Dina Ionesco, Daria Mokhnacheva, François Gemenne, Sciences Po Les Presses, 2016.
France.
Monde.Climat,après-accord-paris-2015:
Hollande inquiet pour la mise en oeuvre de l'accord de Paris
Climat: Hollande inquiet pour la mise en oeuvre de l'accord de Paris
Climat: l'entrée en vigueur d'ici la fin de l'année de l'accord de Paris sur le climat est "loin d'être acquise", déplore Hollande
L'entrée en vigueur d'ici la fin de l'année de l'accord de Paris sur le climat, conclu en décembre 2015, est "loin d'être acquise", a déploré le président français François Hollande en pressant les pays signataires de procéder à sa ratification.
Selon cet accord, la communauté internationale s'était engagée à limiter le réchauffement de la planète "bien en-deçà" de 2°C, par rapport au niveau pré-industriel.
"La première urgence, c'est l'entrée en vigueur de l'accord avant la fin de l'année. Et c'est loin d'être acquis", a regretté le chef de l'Etat dans son discours diplomatique de rentrée devant les ambassadeurs français.
"Il est très important de passer des promesses aux actes", a-t-il insisté, en demandant au corps diplomatique français à l'étranger de "redoubler d'efforts pour inciter vos pays de résidence à ratifier l'accord avant la réunion de Marrakech", où se tiendra en novembre la 22e conférence de l'ONU sur le climat (COP22).
"La France, elle, a fait son travail", a rappelé le président Hollande. Le pays hôte de la négociation de Paris dite COP21, a ratifié l'accord le 8 juin par un vote du parlement.
Au moins 55 pays représentant 55% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), responsables du réchauffement, doivent ratifier l'accord pour qu'il entre en vigueur comme prévu à compter de 2020.
Or, seuls 22 pays, représentant 1,08% des émissions de GES, l'ont pour l'heure ratifié, selon le site de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
La Chine et les Etats-Unis, les deux premiers pollueurs de la planète, ont annoncé leur intention de ratifier l'accord d'ici la fin de l'année.
réf.AFP, publié le mardi 30 août 2016,article3
Climat: Fabius, ex-président de la COP21, inquiet pour l'accord de Paris
l'ex-président de la conférence de Paris Laurent Fabius exprime son "inquiétude" au sujet de la mise en oeuvre de l'accord de Paris
L'ancien président de la conférence de Paris Laurent Fabius a exprimé mardi son "inquiétude" face à la lenteur des actions menées pour ratifier et mettre en oeuvre l'accord de Paris de décembre contre le réchauffement climatique.
"A l'immense satisfaction d'avoir réussi, en décembre 2015, la conférence mondiale de Paris sur le climat succède aujourd'hui chez moi, comme chez beaucoup d'autres, une inquiétude", écrit-il, dans une tribune publiée mardi dans le Monde.fr.
Parmi "les difficultés majeures", figure le problème de la non ratification de l'accord de Paris sur le climat par les 5 premiers émetteurs mondiaux de CO2 (la Chine, les Etats-Unis, l'Union européenne, l'Inde et la Russie), souligne-t-il.
Aux termes de l'accord signé en décembre, la communauté internationale s'est engagée à limiter le réchauffement de la planète "bien en-deçà" de 2°C, par rapport au niveau pré-industriel.
Au moins 55 pays représentant 55% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), responsables du réchauffement, doivent ratifier l'accord pour qu'il entre en vigueur comme prévu à compter de 2020.
Mais à ce stade "nous en sommes à moins de 2%" souligne M. Fabius, qui dénonce également "des discours incroyablement rétrogrades entendus récemment, par exemple, aux Etats-Unis ou aux Philippines".
réf.AFP, publié le mardi 30 août 2016,article1
France.été-2016
Sécheresse, des restrictions d'eau dans 30 départements
Réf.La Croix-17 août 2016
Les sécheresses surviennent lorsque le niveau des précipitations est très bas et le débit des cours d'eau en forte baisse. Les températures se ...,suire,article
La Conférence sur la Sécheresse en Afrique se conclut ...
mediaterre.org-23 août 2016
La Conférence sur la sécheresse africaine organisée par le gouvernement de la Namibie a pris fin avec l'adaptation de "La Déclaration de ..,article1
Climat : après la COP21, Fabius appelle les dirigeants à tenir leurs engagements...
Le Monde-il y a 19 heures
La fréquence et la gravité des sécheresses, la rapidité et l'étendue de la fonte des glaciers, l'intensité des incendies et inondations, l'étroitesse ...article2

Sécheresse et embolie gazeuse chez les arbres
mediaterre.org-29 août 2016
L'embolie gazeuse représente une des causes principales de la mortalité des arbres lors de sécheresses sévères.
Climat. Montée des eaux, sécheresse, fonte des glaciers. 2015 est la pire annee,records...
Recul des glaces, sécheresse, inondations… le portrait de la Terre, dressé par 450 scientifiques du monde entier dans un rapport annuel sur ...
Climat. Montée des eaux, sécheresse, fonte des glaciers. 2015 est la pire année de l'époque moderne
« State of the Climate », le rapport annuel sur l'état du climat en 2015, révèle que l'environnement continue d'évoluer à grande vitesse.
Montée des eaux et émissions de gaz à effet de serre, de nouveaux records ont été atteints en 2015. Elle est devenue la pire année de l'histoire moderne pour une série d'indicateurs clé, révèle mardi 2 août 2016, un rapport international de référence. (© AFP/Archives)
2015, l’année de tous les records. Recul des glaces, sécheresse, inondations… le portrait de la Terre, dressé par 450 scientifiques du monde entier dans un rapport annuel sur l’état du climat (« State of the Climate ») sorti mardi 2 août 2016, est sinistre.
Plusieurs marqueurs, comme les températures au-dessus des terres et à la surface des océans, le niveau de la montée des mers et les émissions de gaz à effet de serre ont battu des records établis juste l’année précédente », ont souligné ces spécialistes.
L’aggravation des symptômes
Clairement, le rapport sur 2015 montre non seulement que les températures sur la planète augmentent, et que tous les symptômes qui y sont liés s’aggravent aussi », a déclaré Thomas Karl, directeur de l’Agence nationale océanique et atmosphérique (NOAA).
Une évolution qui devrait se confirmer cette année, puisque les six premiers mois de 2016 ont été, de loin, les plus chauds sur le globe, selon de récentes données des climatologues de la Nasa. Le phénomène météorologique El Nino, particulièrement vigoureux en 2015, a « exacerbé » la tendance au réchauffement l’an dernier, ajoutent les experts. « Sous l’effet combiné d’El Nino et d’une tendance à long terme au réchauffement, la Terre a enregistré des records de chaleur pour la seconde année consécutive ».
Des dizaines de milliers de relevés
Les concentrations de trois des principaux gaz à effet de serre (dioxyde de carbone (CO2), méthane et protoxyde d’azote) ont « atteint de nouveaux sommets en 2015», indique le rapport, qui s’appuie sur des dizaines de milliers de relevés tirés de nombreuses bases de données indépendantes.  À Hawaï, sur le volcan de Mauna Loa, la concentration de dioxyde de carbone a enregistré en moyenne annuelle « la plus forte augmentation depuis le début des relevés il y a 58 ans ».
Le niveau des eaux augmente
Sur l’ensemble de la planète, le CO2 a frôlé la limite symbolique de 400 parties par million (ppm) en 2015, atteignant 399,4 parties par million (ppm), soit une hausse de 2,2 ppm par rapport à 2014. Et « 2016 va facilement surpasser cette marque », anticipe Jessica Blunden, de la NOAA. Le niveau des eaux a atteint son plus haut point, avec quelque 70 millimètres de plus que la moyenne enregistrée en 1993. Il monte graduellement autour de la Terre, avec une poussée d’environ 3,3 millimètres par an, selon le rapport, mais la hausse est plus rapide en certains points du Pacifique et de l’océan Indien. Et cela risque d’accélérer dans les prochaines décennies, à mesure que les glaciers et les calottes glaciaires fondront, menaçant la vie de millions d’habitants sur les côtes.
réf.JN.Normandie-actu-3 août 2016,suite,article-lien
MONDE.2015, année de tous les records climatiques..,record de température à la mi-2016
Les indicateurs clés du changement climatique ont atteint des niveaux record en 2015
Le Monde.fr avec AFP , 02.08.2016
Les températures, la montée des eaux et les émissions de gaz à effet de serre ont atteint des niveaux record l’an dernier, faisant de 2015 la pire année de l’histoire moderne pour une série d’indicateurs clés sur le climat, révèle mardi 2 août un rapport international de référence.
Recul des glaces, sécheresse, inondations… c’est un sombre portrait de la Terre que donne le rapport annuel sur l’état du climat (« State of the Climate »), un document de 300 pages auquel ont participé 450 scientifiques du monde entier.
Les concentrations de gaz à effet de serre atteignent des sommets
Les concentrations de trois des principaux gaz à effet de serre, dioxyde de carbone (CO2), méthane et protoxyde d’azote, ont « atteint de nouveaux sommets en 2015 », indique le rapport, qui s’appuie sur des dizaines de milliers de relevés tirés de nombreuses bases de données indépendantes.
A Hawaï, sur le volcan de Mauna Loa, la concentration de dioxyde de carbone a enregistré, en moyenne annuelle, « la plus forte augmentation depuis le début des relevés il y a cinquante-huit ans ». Sur l’ensemble de la planète, le CO2 a frôlé la barre symbolique des 400 parties par million (ppm), atteignant 399,4 ppm, soit une hausse de 2,2 ppm par rapport à 2014.
Montée des eaux
Le niveau des eaux a atteint son plus haut point, avec quelque 70 millimètres de plus que la moyenne enregistrée en 1993. Il monte graduellement autour de la Terre, avec une poussée d’environ 3,3 millimètres par an, selon le rapport. La hausse est plus rapide en certains points du Pacifique et de l’océan Indien.
Et elle risque d’accélérer dans les prochaines décennies, à mesure que les glaciers et les calottes glaciaires fondront, menaçant la vie de millions d’habitants sur les côtes.
L’année 2015 a aussi été marquée par une saison des pluies plus abondante que la moyenne, qui a provoqué des graves inondations.
Sécheresses
Des sécheresses sévères ont affecté des superficies presque deux fois plus importantes en 2015 que l’année précédente (14 %, contre 8 % en 2014).
Propagation d’algues
Les eaux plus chaudes ont elles aggravé la propagation d’algues qui a affecté l’été dernier une importante zone du Pacifique nord, allant de la Californie jusqu’en Colombie-Britannique, au Canada, avec des « effets significatifs sur la vie marine, les ressources côtières et les habitants qui dépendent de ces ressources ».
Ouragans
La saison des ouragans dans l’Atlantique a été particulièrement modérée pour la deuxième année de suite, là encore en grande partie affectée par El Niño, bien que le nombre de cyclones tropicaux « ait été bien au-dessus de la moyenne globalement ».
Suite,article1
MONDE.Climat : record à la mi-2016
Les températures planétaires en juin 2016, publiées par l’équipe Nasa/Université Columbia de New York, placent les six premiers mois de l’année au premier rang. Avec 0,79°C de plus que la moyenne calculée sur 1951/1980, le mois de juin 2016 poursuit la série des mois records depuis un an. Toutefois, cette série pourrait s’arrêter dès le moiRecentTs prochain.
Les cartes ci-contre permettent de comprendre cette prédiction climatique. La carte en bas à gauche, qui montre la moyenne des températures depuis 12 mois, se singularise par la longue langue rouge qui traverse le Pacifique tropical. Le signe d’un très fort El Niño. En revanche, la carte en haut à gauche, avec la situation du seul mois de juin 2016, montre que les températures de la surface de l’Océan Pacifique sont en décroissance (relative, la carte indique un écart à la moyenne climatologique).
 La lente bascule de l’Océan Pacifique d’un très fort Niño vers une situation neutre explique la décroissance de l’index de température planétaire depuis trois mois, visible sur la carte en bas à droite, ci-contre. Si la bascule se poursuit vers une Niña, l’année 2016 pourrait se terminer avec un index en chute – mais même si l’avance prise sur 2015 depuis janvier devrait fondre comme neige au Soleil elle suffira peut-être pour concocter un nouveau record – et préparer une année 2017 nettement moins chaude que les deux dernières. Une évolution tout à fait normale, déjà observée à de nombreuses reprises, comme en 1998/2000. Mais si ce phénomène océano-atmosphérique imprime sa marque sur l’évolution des températures sur une échelle de temps de quelques années, il ne masque pas, à plus long terme, la tendance séculaire au réchauffement. Ainsi, les années à Niña actuelles sont elles plus chaudes que les années à Niño d’antan.
Le niveau atteint par la température moyenne de la planète indique toutefois que l’objectif fixé à la COP-21, rester sous les 2°C de plus que les températures d’avant la révolution industrielle et se rapprocher d’1,5°C, est clairement hors de portée.
Cette évolution des températures se révèle conforme aux anticipations faites… dès 1988, l’année de la création du GIEC, dans un article publiée par une équipe dirigée par James Hansen, par le Journal of Geophysical Resarch (JGR). Cette confrontation au réel montre que les grandes lignes du changement climatique en cours ont bien été comprises et modélisées par les climatologues, malgré les défauts des moyens informatiques de l’époque. Une autre analyse, publiée dans Nature le 11 juillet et fondée sur 30 années d’observations par satellites, montre également que ces modèles étaient, dès la fin des années 1980, capables de prévoir l’évolution principale de la couverture nuageuse, avec une diminution de celle-ci aux latitudes tempérées et une augmentation sur les tropiques et plus hauts en latitude.
suite:
bilan du mois de juin dressé par Météo France avant de vous fier à vos impressions, toujours trompeuses en météo. Selon Météo France, la température moyenne sur le territoire métropolitain est supérieure de 0,4°C relativement à la moyenne climatologique calculée sur 1981/2010. Comme la moyenne climatologique retenue par l’équipe Nasa Université Columbia est calculée sur 1951/1980, c’est tout à fait cohérent avec le chiffre de Météo France, en raison du réchauffement très net depuis 1980. Voici ce bilan : « Un mois de juin très peu estival avec beaucoup de pluie et très peu de soleil. Juin 2016, très peu estival, a été marqué par de nombreux passages pluvieux, notamment sur la moitié nord du pays, un soleil très peu présent et des températures juste de saison.
Les températures ont été assez douces la nuit, notamment sur la moitié nord du pays avec des minimales 1 à 3 °C au-dessus des normales. Elles ont été en revanche le plus souvent très fraîches en journée sur la majeure partie du pays, en particulier sur la moitié ouest de l’Hexagone avec des maximales en moyenne inférieures de 1 à 2 °C à la normale, des Pays de la Loire et du Centre-Val de Loire au nord de l’Aquitaine et de Midi-Pyrénées. En moyenne sur la France et sur le mois, la température a affiché une valeur supérieure à la normale de 0.4 °C.
La pluviométrie a été excédentaire sur une grande partie du pays, avec des cumuls souvent équivalents à une fois et demie à deux fois et demie la normale*, de la Bretagne aux frontières du Nord et du Nord-Est, où des records mensuels ont été enregistrés. Seuls le sud de Midi-Pyrénées, le Languedoc-Roussillon, l’ouest de la Provence et le nord de la Corse ont connu une pluviométrie déficitaire. Le déficit a dépassé 50 % en basse vallée du Rhône. En moyenne sur la France, l’ excédent a dépassé 25 %.
Suite,21 juillet 2016,blog.lemonde
METEO MONDIALE-WORLD WEATHER-LINKS
Compil infos par: Driss dama   , Casablanca
Articles2016 :
Le changement climatique rend les végétaux moins sensibles à la sécheresse!?
Selon une étude de l'académie américaine des sciences, l'adaptation des végétaux au réchauffement climatique permettrait de ralentir la sécheresse.
L'augmentation de la proportion de CO2, le dioxyde de carbone, présente dans l'atmosphère responsable du réchauffement réduit les besoins en eau des végétaux qui deviennent moins sensibles à la sécheresse, un facteur qui n'est pas pris en compte dans de nombreux modèles hydrologiques, ont déterminé des scientifiques. Cette étude publiée lundi dans les Comptes rendus de l'académie américaine des sciences (PNAS) modifie les hypothèses avancées jusqu'alors sur l'impact du changement climatique sur l'agriculture, les ressources en eau, la croissance des plantes et le risque d'incendie de forêt.
La sécheresse ralentie ? Selon de récentes études, plus de 70% de la planète connaîtra davantage de sécheresse avec le quadruplement des niveaux de CO2 au cours des cent prochaines années comparativement à l'ère pré-industrielle. Mais en prenant en compte la diminution des besoins en eau des végétaux résultant de l'accroissement du CO2 atmosphérique, cette proportion tombe à 37%, expliquent ces chercheurs de l'Université de Californie à Irvine (UCI). La diminution attendue des précipitations va accroître le nombre des sécheresses dans le sud du continent nord-américain, le sud de l'Europe et le nord-est de l'Amérique du sud.
Adaptation des plantes. Mais cette étude montre que dans le centre de l'Afrique, dans les régions tempérées d'Asie, y compris la Chine, ainsi qu'au Proche-Orient, en Asie de l'Est et dans la plus grande partie de la Russie, l'eau conservée par les plantes compensera largement les sécheresses dues au changement climatique. "Cela montre que l'évolution des besoins en eau des plantes aura un impact important sur les réserves en eau et cette partie de l'équation a été ignorée dans de nombreuses études hydrologiques et sur les sécheresses", souligne James Randerson, professeur à l'UCI et co-auteur de l'étude. 
De nombreux phénomènes encore ignorés. Même si les sécheresses pourraient être moins sévères que ne l'indiquent les projections actuelles, leur fréquence va sans doute augmenter et d'autres effets du réchauffement pourraient avoir un impact très néfaste sur la végétation, préviennent ces chercheurs. "Nous ignorons beaucoup de choses sur l'impact des sécheresses avec des températures très chaudes", pointe ainsi Abigail Swann, professeur adjointe de sciences atmosphériques et de biologie à l'Université de Washington, co-auteur de l'étude.
réf.29 août 2016, europe1, 21h56, le 29 août 2016
http://www.europe1,  le 29 août 2016, click-ici
AFRIQUE.premiere :
Le Zimbabwe vend ses animaux sauvages pour les sauver de la sécheresse
"Le Zimbabwe connaît l'une des pires sécheresses de son histoire,en,2016, pire encore que celle de 1992 où des milliers d'animaux avaient été décimés et où les autorités des parcs avaient dû vendre les bêtes
Les autorités zimbabwéennes abattent leur dernière carte. Ils ont décidé de mettre en vente des animaux sauvages dans les réserves naturelles du pays pour éviter qu'elles ne meurent de soif et faim en raison de la grave sécheresse qui frappe le pays.
De l'argent pour... approvisionner en eau les autres. Une publicité parue dans un journal détenu par l'Etat invite "les gens qui le peuvent" à "acheter et s'occuper d'animaux sauvages" des parcs nationaux sans préciser le nombre ou le type d'espèces dont il s'agit. "Je peux confirmer que nous avons fait une publicité à cet effet à la suite de la sécheresse aggravée par le phénomène El Nino", a indiqué la porte-parole des parcs nationaux du Zimbabwe, Caroline Washaya, sans pouvoir donner plus de détails. "Les autorités vendent les animaux pour récolter des fonds afin d'approvisionner en eau ceux qui restent dans les parcs", explique Jerry Gotora, défenseur de l'environnement et ex-directeur de l'autorité des parcs nationaux du pays.
Le Zimbabwe fait face à une grave sécheresse qui a placé plus d'un quart de sa population en situation d'insécurité alimentaire. Cette catastrophe naturelle frappe également les parcs nationaux qui doivent déjà faire face à une surpopulation d'éléphants. "Le Zimbabwe connaît l'une des pires sécheresses de son histoire, pire encore que celle de 1992 où des milliers d'animaux avaient été décimés et où les autorités des parcs avaient dû vendre les bêtes", s'alarme Jerry Gotora.
Par Rédaction Europe1.fr avec AFP,réf.4 mai 2016
Sécheresse en Afrique : près d'un million d'enfants souffrent de grave malnutrition
 Le phénomène El Niño réapparaît tous les cinq à sept ans et connaît cette année une forte intensité, causant à la fois des sécheresses dans certaines zones et de graves inondations dans d'autres.
"C'est une situation sans précédent et la survie des enfants dépend des actions qui sont prises maintenant", estime la directrice régionale de l'Unicef.
Près d'un million d'enfants en Afrique de l'Est et australe sont atteints de malnutrition aiguë sévère en raison de la sécheresse qui touche le continent et qui devrait s'aggraver à cause du phénomène climatique El Niño, s'est alarmé mercredi l'Unicef, le fonds des Nations unies pour l'enfance.
Réagir au plus vite, et engager des actions. "Le phénomène El Niño va décliner, mais l'impact sur les enfants va être ressenti pendant des années", estime Leila Gharagozloo-Pakkala, la directrice régionale de l'Unicef pour l'Afrique de l'Est et australe. Depuis deux ans, le volume des précipitations est bien inférieur à la moyenne dans ces régions d'Afrique et les récoltes sont maigres. En conséquence, les prix des denrées de base augmentent et les habitants doivent réduire leur nourriture, exposant notamment les enfants à la faim et aux maladies, selon l'Unicef.
14 millions de personnes auront faim en 2016. L'ONU estime que 14 millions de personnes pourraient manquer de nourriture en 2016 en Afrique australe en raison des maigres récoltes de l'an dernier combinées à cette grave sécheresse, citant également le Malawi où 2,8 millions de personnes sont menacées par la faim. En Afrique de l'Est, l'Ethiopie est particulièrement touchée avec 18 millions de personnes qui devraient avoir besoin d'aide alimentaire d'ici la fin de l'année, selon l'Unicef qui estime que le pays a besoin de 87 millions de dollars de dons.
La situation pourrait encore s'aggraver dans l'année. Selon le bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), il faudra deux ans aux communautés touchées pour se remettre de la sécheresse aggravée par El Niño. Le phénomène El Niño réapparaît tous les cinq à sept ans et connaît cette année une forte intensité, causant à la fois des sécheresses dans certaines zones et de graves inondations dans d'autres. La saison des pluies s'achève traditionnellement au mois d'avril pour laisser place à cinq mois de saison sèche, laissant présager une aggravation de la situation d'ici la fin de l'année 2016.
le 17 février 2016,Par Rédaction Europe1.link-lien,  click-ici


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